La deuxième moitié de l’année a été pleine de rebondissements et de situations inattendues Côté production, plusieurs projets sont arrivés à terme (ce n’est pas de ce côté, qu’il y a eu de l’inattendu).
La performance «49 Flies» atteint une sorte d’accomplissement avec la présentation en octobre, au Festival du Nouveau Cinéma, d’une version où Lori Freedman a joué de la clarinette basse accompagnée d’une trame sonore incluant les mouches, Stefan Smulovitz au violon alto, Mazen Kerbaj à la trompette, Massimo Ceccarelli à la contrebasse et Eduardo Raon à la harpe, tous quatre enregistrés séparément à Vancouver, Beyrouth, Rome et Ljubljana au cours de quatre performances différentes. Il y avait un public nombreux (et jeune) et ça a été un vrai succès. Cela pourrait avoir mis un point final à ce projet car finalement j’aurai joué avec Lori dans un contexte intéressant (Lori est la première à qui j’ai proposé de jouer avec les mouches et nous avions fait une répétition dès l’automne 2010, je me devais de jouer avec elle en public au moins une fois) et le processus d’accumulation de pistes avec des instrumentistes différents est arrivé à un aboutissement avec cette prestation. Mais il y aura des prolongements, je présenterai «49 Flies» en solo (sauf avis contraire) à Lisbonne au festival d’animation Monstra, au mois de mars, et peut-être à Bologne en juin. Et il reste aussi à évaluer la façon de concevoir une version film.