Le texte de commentaires sur les écrits d’André Martin a pris des proportions auxquelles je ne m’attendais pas. J’ai consacré tout mon temps depuis la dernière entrée dans ce blog à ce travail. J’ai presque une vingtaine de pages d’écrites et il semble bien que le travail ouvre d’ore et déjà plusieurs pistes que je devrai suivre. Il va s’imposer que je consulte les textes d’après 1967 sur les nouvelles technologies de l’image. Il va également s’imposer que je fasse une recherche historiographique sur ce qui s’est écrit sur l’évaluation historique de cette période cruciale de l’histoire du cinéma d’animation (1955-1968), au moins consulter comment Bendazzi traite de cette période. Je devrai également visionner les deux films sur la télévision d’André Martin réalisés à l’ONF en 1966 et, dans cette foulée, peut-être relire McLuhan.
Les écrits d’André Martin
La lecture des écrits d’André Martin a été pour moi un événement de la plus grande importance. J’y ai passé de longues journées en soulignant tout ce qui me semblait important. J’ai ensuite transcrit tous les passages soulignés pour qu’ils soient plus faciles à retrouver dans la suite de mon travail. J’ai en effet l’intention d’écrire un texte sur le rôle de Martin dans l’incroyable explosion du cinéma d’animation (ce qui inclus l’invention même de l’appellation «cinéma d’animation») dans les années cinquante et soixante. Il est par ses écrits et par son action à la source de tout ce qui s’est passé par la suite (création des festivals d’animation, fondation d’ASIFA etc.). Par contre, il est loin d’être sûr que sa pensée ait été bien comprise, ni à l’époque ni maintenant. Je pense que l’axe principal de ce texte sera l’analyse de l’écart béant entre le texte-manifeste de 1952 «Dessin animé et pesanteur» et l’entrevue totalement désillusionnée de 1968 que Martin et Boschet avait accordé à «Image et son 207» en 1967. Il y a dans le parcours entre ces deux jalons de quoi comprendre ce qui est arrivé du cinéma d’animation de cette date jusqu’à aujourd’hui.
Colloque à l’INHA
20 juin 2008.- Je suis rentré de Paris depuis deux jours. Avant mon départ, la rédaction de ma communication m’a demandé plus de travail que je ne l’avais prévu. Au moment de m’inviter à participer au colloque, Hervé avait suggéré qu’un travail à partir de ma communication de Faro (devenue «Un cinéaste d’animation de la fin du cinéma») conviendrait. Éa paraissait facile puisque tout le propos était déjà plus ou moins élaboré. Cependant, la communication de Faro faisait cinquante minutes de lecture et pour le colloque de l’INHA, on me demandait 20 minutes. Il fallait donc éliminer complètement un certain nombre d’arguments et, en résumant ce que je conservais, cela donnait un exposé qui me semblait trop général et un peu ennuyeux.
Après l’Argentine et l’Italie
Je ne suis pas content de la forme qu’a pris ce blog. Je ne sais probablement pas exactement ce que je veux en faire et l’idée d’écrire ici chaque jour n’est pas praticable. J’ai trop d’autres activités pour tenir ce rythme et, assez souvent, il n’y a rien de vraiment intéressant à écrire. Je vais essayer d’écrire une fois par semaine et résumer ce dont il me semble important de garder trace.
Je n’ai rien écris ici depuis le jour de la performance à Buenos Aires. Il y avait un bon public (+ ou – 200 personnes) très attentif. Le spectacle a été reçu avec enthousiasme. Les organisateurs du festival étaient très contents. Sylvie a exprimé des réticences qui rejoignaient celles de certains amis de Bob au sujet du caractère trop violent de notre prestation. Je ne sais quoi penser. Au moment des bombardements de Beyrouth, j’ai fortement resssenti la violence extrème de cet événement et le danger qu’ils recellaient. Ce sentiment avait été renforcé par mon voyage à Beyrouth et par la lecture du livre tiré du blog de Mazem. Bientôt deux années sont passées et tout cela s’est estompé dans la mémoire collective. Comment en témoigner encore maintenant? De toute façon, la pièce existe, nous avons déjà des engagements pour l’an prochain, nous n’avons pas beaucoup le choix de continuer à la faire comme elle est.
Buenos Aires, 19/04/08
Mardi 15-04-08
Samedi, le cycle de projection de mes films a recommencé, cette au centre du festival, dans les salles du centre Abasto. J’étais assez impressionné, la salle était pleine (200 personnes ?) pour voir mes films abstraits des années 60, un public de jeunes complètement attentifs. La moitié sont restés pour poser des questions et une fois encore c’était passionnant et ça aurait pu continuer longtemps. Cela s’est poursuivi et hier je commençais à être un peu épuisé de m’entendre parler de mes films. Heureusement, les auditeurs ne semblaient pas être lassés. Aujourd’hui, il y a relâche, c’est la journée de la performance.
Quatrième jour à Buenos Aires
Bob a son billet d’avion. Il arrive lundi matin suite à un voyage qui durera au total 24 heures. C’est débile mais il n’y a pas moyen de faire autrement, il semble (San Francisco ‘ Miami, 6 heures d’attente, puis Miami-Buenos Aires). Pendant toute la journée hier, je me suis habitué à l’idée de faire Special forces en solo. J’ai finalement eu l’information tard hier soir et j’ai été três soulagé.
Hier j’avais deux programmes à présenter, toujours au Musée MALBA. C’est un peu excentrique et ça limite certainement l’importance des auditoires. Mais le petit carré de mes «admirateurs» fidèles étaient là, ce qui rend la chose plutôt agréable. É partir de samedi, les projections sont reprises Je suis finalement un peu déçu de ne pas avoir le temps de vraiment voir des films.
troisième jour à Buenos Aires
Mauvaise nouvelle : en rentrant hier soir j’ai trouvé un mail de Bob. Son vol d’aujourd’hui sur American Airlines a été annulé hier comme 1900 autres vols de A.A. pour raison de non respect des normes de sécurité. C’est la panique dans les aéroports américains. Pour l’instant il n’a plus de billet d’avion pour venir à Buenos Aires. Il y a deux semaines c’était Delta. Le système aérien américain semble au bord de l’effondrement. J’ai l’impression que c’est le cauchemard des passeports (voir Beyrouth, 26/03/07) qui recommence. Je me prépare à l’idée de faire la pefrormance en solo avec une musique téléchargée. Mais les choses n’en sont pas encore là.
premier jour à Buenos Aires
1 10 heures d’avion plutôt pénibles entre Washington et Buenos Aires. Après 5 heures mon dos me faisait terriblement mal et rien à faire pour … Read More
vers Buenos Aires
J’écris à l’aéroport Dulles de Washington. Je suis en route vers Buenos Aires. J’ai cinq heure à tuer ici avant l’embarquement. Je ne souhaite ça … Read More
Retour de New York
Je suis rentré de New York hier soir. Bob et moi avons présenté «Special Forces» à Roulette jeudi soir. Une présentation de Harvestworks Inside. Ça a marché magnifiquement, de loin la meileure version de la performance à date. J’étais parrticulièrement touché de me produire à Roulette qui est une sorte d’endroit mythique pour moi, où je n’étais jamais allé mais dont j’avais beaucoup entendu parler. Ce fut une semaine importante. Harvestworks nous a fourni un local pendant deux jours pour que nous puissions répéter.