Après une semaine au Liban, je suis maintenant à Paris. Samedi dernier j’ai présenté «Seule la main…» en arabe et «49 Flies» en duo avec le dessinateur trompettiste Mazen Kerbash. La soirée a été entaché par le fait que mon ordi a déconné juste avant la performance et que j’ai dû tout redémarrer et refaire les réglages, ce qui a retardé la présentation d’une bonne demi-heure. Cela m’a évidemment mis dans un grand état de stress et comme il était tard, une partie des spectateurs est partie après la première pièce. Mais malgré ce pépin, la présentation a bien été. J’ai réussi à retrouver mon calme et Mazen a été formidable avec les mouches de «49 Flies». Une fois de plus cela m’a confirmé que c’était une bonne idée d’inviter, quand c’est possible, des instrumentistes pour improviser avec les mouches. Je vais voir la suite à Rome et à Ljubljana. L’idée d’un orchestre virtuel de tout ceux qui auront joué avec les mouches devient de plus en plus plausible.
En attendant, je présente cette pièce en solo à la Biennale des arts de la marionnette de Paris ce soir. C’est un moment important car il y a longtemps que je souhaite associer mon travail au monde du théâtre de marionnettes. C’est un volet qui manquait dans mon éventail de collaborations diverses.