20 juin 2008.- Je suis rentré de Paris depuis deux jours. Avant mon départ, la rédaction de ma communication m’a demandé plus de travail que je ne l’avais prévu. Au moment de m’inviter à participer au colloque, Hervé avait suggéré qu’un travail à partir de ma communication de Faro (devenue «Un cinéaste d’animation de la fin du cinéma») conviendrait. Éa paraissait facile puisque tout le propos était déjà plus ou moins élaboré. Cependant, la communication de Faro faisait cinquante minutes de lecture et pour le colloque de l’INHA, on me demandait 20 minutes. Il fallait donc éliminer complètement un certain nombre d’arguments et, en résumant ce que je conservais, cela donnait un exposé qui me semblait trop général et un peu ennuyeux.
Après l’Argentine et l’Italie
Je ne suis pas content de la forme qu’a pris ce blog. Je ne sais probablement pas exactement ce que je veux en faire et l’idée d’écrire ici chaque jour n’est pas praticable. J’ai trop d’autres activités pour tenir ce rythme et, assez souvent, il n’y a rien de vraiment intéressant à écrire. Je vais essayer d’écrire une fois par semaine et résumer ce dont il me semble important de garder trace.
Je n’ai rien écris ici depuis le jour de la performance à Buenos Aires. Il y avait un bon public (+ ou – 200 personnes) très attentif. Le spectacle a été reçu avec enthousiasme. Les organisateurs du festival étaient très contents. Sylvie a exprimé des réticences qui rejoignaient celles de certains amis de Bob au sujet du caractère trop violent de notre prestation. Je ne sais quoi penser. Au moment des bombardements de Beyrouth, j’ai fortement resssenti la violence extrème de cet événement et le danger qu’ils recellaient. Ce sentiment avait été renforcé par mon voyage à Beyrouth et par la lecture du livre tiré du blog de Mazem. Bientôt deux années sont passées et tout cela s’est estompé dans la mémoire collective. Comment en témoigner encore maintenant? De toute façon, la pièce existe, nous avons déjà des engagements pour l’an prochain, nous n’avons pas beaucoup le choix de continuer à la faire comme elle est.