Documentaire

Hier après midi, j’ai participé à une rencontre pour la préparation d’un atelier sur le thème animation et documentaire qui se tiendra le 14 novembre dans le cadre des Rencontres internationalles du documentaire de Montréal (RIDM). Il y avait là André Paquet du RIDM, Marcel Jean qui animera l’atelier, Lucie Lambert, Serge Giguère, Martine Chartrand et moi-même. La rencontre a été amicale et fort intéressante. Les discussions que nous avons eus m’ont beaucoup aidé à terminer un texte sur lequel je peinais depuis longtemps pour présenter le projet d’atelier (5 jours celui-là) que je vais donner à l’Atelier Graphoui à la fin du mois de janvier prochain. On ne me demandait pas grand chose, mais je me compliquais la vie et je m’étais embarqué dans quelque chose de trop ambitieux pour les circonstances. Bref le texte est terminé et envoyé. (Lisez le texte)

Il faut dire que le hasard fait que ces temps-ci, je suis plongé dans cette question animation et documentaire. Il y a cet atelier pour le RIDM, il y a l’atelier à préparer pour Graphoui, il y a mon voyage à Lyon à la fin du mois pour accompagner la projection de Herqueville au festival de courts-métrages documentaire DOC en court et, d’une certaine façon, il y a aussi la performance de samedi dernier, à Toronto au festival Sound Play, sur les élections américaines. Il y a de quoi vouloir creuser la question.

En l’occurence, la performance Elections a été très bien reçu par le petit public qui était au Theater Centre. De notre point de vue à Bob et à moi (qui vaut ce qu’il vaut), ça s’est passé de façon assez chaotique. Nous avions un dispositif assez élaboré avec le ring de boxe miniature que nous avons récupéré de la performance Endangered Species, un ventilateur, une déchiqueteuse de documents, une machine à fumée, des bombes fumigènes, des feux de Bengale, plein de jouets mécaniques et des poupées animées de McCain et Obama. Tout un bazar! Bob en particulier, entre la musique et les manipulations de tout ce bordel, avait trop de choses à faire en même temps et il faut dire que nous n’avions pas pu vraiment répéter. La simple préparation des divers éléments a pris tout le temps que nous avions. Mais quant même, ce fut assez joyeux. Assez pour que nous envisagions en faire une nouvelle pièce qui remplacerait Special Forces. Nous verrons selon les résultats des élections de mardi prochain. Mais nous pourrions proposer d’en faire la suite à Halifax en mars prochain.

La semaine précédente, la présentation de Special Forces, au Modern Art Museum de Forth Worth au Texas, également devant un petit public néanmoins très enthousiaste, a été fluide et élégante, sans fausse note. Il est intéressant de noter que les performances de Forth Worth et de Toronto ont été filmé par le documentariste Steve Elkins qui a voyagé de Los Angeles dans les deux cas pour venir nous filmer. Nous n’avons jamais fait de performances aussi bien archivées que ces deux là.

Sinon, cette semaine, j’ai eu ma deuxième rencontre d’entrevue avec mon vieil ami René Jodoin. Ce sera un long travail et je vais devoir y mettre plus d’énergie et plus d’attention.

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