premier jour à Buenos Aires

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10 heures d’avion plutôt pénibles entre Washington et Buenos Aires. Après 5 heures mon dos me faisait terriblement mal et rien à faire pour me soulager. Heureusement, aujourd’hui il n’en reste pas beaucoup de traces. Acceuil très chaleureux. C’était agréable de rencontrer en réel ces gens avec qui j’étais en contact par e-mail depuis quelques mois. Je ne peux pas dire que je saisis encore très bien cette ville. Aceuillante mais certainement pas une ville «latino» telle que je les connais, même si on y parle espagnol. Mais pour l’instant, je ne connais que le petit coin autour de mon hotel, dont la rue Carlos Gardel! Hier soir c’était l’ouverture du festival, un film brésilen qui semblait bien intéressant, mais j’ai laissé avant la fin car les sous-titres étaient en espagnol et ça ne faisait que parler sans arrêt, malgré mes efforts pour comprendre, après un certain temps j’ai dû déclarer forfait. Courte conversation avec Sergio Wolf, le nouveau directeur du festival qui m’a expliqué pourquoi il a tant tenu à faire cet événement autour de mon travail. Tout vient de l’Ange et l’automate qui lui avait été offert par Marco de Blois lors d’un passage à Montréal. Le destin suit parfois des chemins surprenant. Comme quoi, on ne peut savoir quelles seront les véritables conséquences d’un geste au moment où on le pose. La sortie de ce livre à Montréal m’avait semblée un peu inapperçue. J’ai pu l’offrir personnellement à pas mal de gens et cela a eu certains impacts mais son rayonnement public a été, pour dire le moins, limité. Et voilà qu’il est à l’origine de tout ce branle bas à Buenos Aires et qu’il est traduit en espagnol. Ce matin réunion technique pour Special Forces.

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