troisième jour à Buenos Aires

Mauvaise nouvelle : en rentrant hier soir j’ai trouvé un mail de Bob. Son vol d’aujourd’hui sur American Airlines a été annulé hier comme 1900 autres vols de A.A. pour raison de non respect des normes de sécurité. C’est la panique dans les aéroports américains. Pour l’instant il n’a plus de billet d’avion pour venir à Buenos Aires. Il y a deux semaines c’était Delta. Le système aérien américain semble au bord de l’effondrement. J’ai l’impression que c’est le cauchemard des passeports (voir Beyrouth, 26/03/07) qui recommence. Je me prépare à l’idée de faire la pefrormance en solo avec une musique téléchargée. Mais les choses n’en sont pas encore là.

Hier après midi, j’ai finalement rencontré en personne Claudio Koremblit qui pendant des années a essayé d’organiser des concerts à Buenos Aires pour moi et Bob, sans succès. Nous avions échangé des mails occasionnels depuis 10 ans. En sortant de l’hotel, juste au coin de la rue, un jeune type était étendu par terre à plar ventre, à côté de sa mobilette, les mains menottées derrière le dos, entouré de nombreux policier. Un revolver était par terre devant lui. Claudio m’a dit que c’était une scène courante, des jeunes qui volent les sacs à main en mobilette. Il était assez déplaisant de voir les flics rigoler en faisant leur travail. Mais mon regard n’arrive pas à intégrer qu’ici c’est quelque chose de banal. rien de vraiment dramatique. Je suppose qu’il y a pire.

Hier fin d’après midi, première projection au Musée MALBA, un programme de films abstraits des années 60. Petit public d’une cinquantaine de spectateurs, très attentifs. Beaucoup de questions après la projection, ça aurait pu durer longemps. La glace est brisée. Éa semble devoir être très gratifiant. Deux programme à présenter aujourd’hui.

Hier soir j’ai vu le film Nos vies privées de Denis Côté que j’ai bien aimé. Beau travail de caméra de Raphael Ouellet dont le long métrage sera également projeté cette semaine. Je les avais rencontré la veille et j’étais très content d’aimer leur travail.

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